Collège Français de Reus
Espagne |
Reus
Sylvie Carot (chef d'établissement)
Olivier Kosinski (chef de projet)
Classe(s) |
6e
18 (élèves)
Enseignant(s) concerné(s) : Olivier Kosinski histoire-géographie, Ainara Garcia arts plastiques, Florence Rosa professeur documentaliste.
Discipline(s) concernée(s) : Enseignement moral et civique, arts plastiques, recherche documentaire.
Axe 2 : devenir un citoyen éclairé du monde.
Le projet s’inscrit dans les compétences sociales et civiques puisqu'il s’agit :
d’une part pour les élèves de prendre conscience de leurs propres droits et de les exprimer : le droit d’être entendu est en lien étroit avec la liberté d’expression ;
d’autre part, de travailler ces compétences à travers la réalisation du projet, puisque le travail en groupe est sollicité tout au long du projet et que la production finale est la combinaison des productions de chaque groupe.
- Comprendre l’importance du respect mutuel et accepter toutes les différences ;
- S’intégrer et coopérer dans un projet collectif ;
- Connaître et pratiquer une forme d’expression à visée artistique ;
- Adapter sa prise de parole à la situation de communication.
Dans la communication entourant le projet, nous restons attachés au principe "une langue par professeur", ce qui fait varier la langue d'expression des élèves en fonction du professeur les sollicitant. La conséquence logique en est également que les scènes seront tournées par les élèves en plusieurs langues.
L’évaluation est continue et accompagne les différentes étapes du projet :
- Évaluation du storyboard : capacité des élèves à prévoir leur discours et leur action, en maniant un langage cinématographique de base ;
- Évaluation de la prestation vidéo : la situation de communication créée est compréhensible et pertinente, le décalage entre la scène « avant » et la scène « après » est perceptible et fait sens dans la perspective du sujet du concours ;
- Évaluation sur les aspects sociaux du travail réalisé : - les élèves sont capables de donner leur avis en considérant celui des autres membres du groupe, en cas de désaccord, il sont capables de compromis ; - les élèves sont capables de s’organiser dans le temps en réponse à un objectif ; - les élèves acceptent de se répartir les tâches en fonction des souhaits et des points forts de chacun.
Un montage de mises en scènes élaborées par les élèves sur des thèmes au sujet desquels les élèves réclament le droit d’être écoutés : ces thèmes peuvent être en relation avec le développement durable et/ou avec les droits de l’enfant en eux-mêmes. Chaque groupe est chargé d’une mise en scène duale : une première scène où l’enfant/les enfants n’est/ne sont pas écouté(s), une seconde où il(s) l’est/le sont.
Aucun
- Support papier pour la conception du storyboard ;
- Support vidéo pour la production finale.
- Décembre 2015 : travail en amont dans la classe : découverte du thème du concours, étude de l’article 12 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant ;
- Semaine du 11 janvier 2016 : présentation du calendrier de la réalisation du projet aux élèves. Choix du thème guidant le travail réalisé par chaque groupe ;
- Semaines du 18 et du 25 janvier, du 1er février : création du storyboard : mise en scène, plans, dialogues ;
- Du 15 février au 18 mars : tournage des scènes, montage.
La plataforma de infancia est une fédération d’associations active depuis 1997, que nous avons choisi :
– pour son ancrage et son engagement sur le territoire espagnol ;
– pour sa non affiliation politique ou religieuse correspondant aux valeurs de laïcité et de neutralité de l’enseignement républicain français ;
Le projet de la fédération est global au sens où elle s’empare de la question de la “pauvreté infantile”. Le fait de ne pas être écouté est considéré comme un marqueur de cette pauvreté.
La favorisation de la participation citoyenne est au cœur de son projet.