Retour sur le concours 2013-2014

Premières impressions des établissements pour l’année 2013-2014 sur le  concours des droits de l’enfant dans sa nouvelle version 

Le thème de ce concours, le droit à la non-discrimination, a permis aux élèves de prendre conscience que, dans la vie quotidienne de certains enfants du même âge qu’eux, ce droit n’était pas respecté : « les élèves ont appris que près d’eux ou loin d’eux certains enfants n’avaient pas les mêmes droits » ; « ils ont pris conscience de la lutte quotidienne de certains enfants pour avoir une vie décente ».

Ce travail les a incités à réfléchir sur leurs propres comportements face à une situation discriminatoire et cela a suscité de riches discussions et de nombreux échanges : « ils ne voient plus les personnes en fauteuil roulant de la même manière ».

Leur conscience citoyenne dans le même temps s’est développée : « des écarts importants entre les enfants existent parmi les différents endroits du monde » ; des élèves de Terminale en particulier le Conseil de la vie lycéenne, ont recherché des partenaires financiers pour récolter des dons qui permettront d’aider une association qui s’occupe d’enfants en difficultés.

D’autres ont mis en place des collectes pour participer à l’amélioration du quotidien des élèves d’une école rurale, ils ont ainsi développé leur autonomie et leur sens des responsabilités.

Au cours de ce travail qui s’est déroulé sur plusieurs mois, les élèves ont appris à travailler en équipe et à fournir un travail collectif : «  créer un projet commun » ; « les classes ont toutes le même sentiment d’avoir appris et partagé sur ce droit à la non-discrimination » ; « cohésion dans le groupe et sensibilisation au mieux vivre ensemble » ; « tous les partenaires du projet ont bénéficié d’une motivation commune ».

Ils ont appris la solidarité « ce travail a construit un groupe classe étonnamment solidaire et harmonieux »et à mettre en application dans leurs rapports avec leurs camarades de classe ces notions d’entraide, de soutien, de tolérance : « une réelle ambiance de travail, de tolérance et d’acceptation de l’autre s’est mise en place ».

Un établissement a mis en place avant de débuter le travail, des séances d’échanges dans les trois classes concernées, l’une avait pour titre : « vide ton sac, tu te sentiras plus léger », les élèves ayant la parole libre pour parler d’éventuelles discriminations dont ils avaient été ou étaient victimes. Dans une des classes, une charte a été élaborée pour réguler l’espace jeux dans la cour.

Les élèves ont eu à développer leurs idées, à les défendre, à faire preuve de créativité, de pugnacité pour aller chercher les informations et maîtriser la langue française : « réalisations de synthèses, traduction, rédaction et lectures de dialogues ». Ils ont pu découvrir de nouvelles techniques : comment faire une bande dessinée, un journal télévisé, une vidéo,  créer des petits personnages en papier mâché, etc.

A la lecture de toutes ces remarques, nous mesurons l’implication et l’ouverture que ce travail a procurées aux élèves et aux enseignants. « les enseignants ont eu l’intérêt de mener un projet innovant et obtenir un produit fini de qualité, résultat gratifiant par rapport à la réussite des élèves », « plusieurs enseignants sont mobilisés dans chaque classe » ; « ce projet m’a fait vivre de riches moments avec les élèves mais également avec les collègues ».

Les élèves sont plus à même maintenant de reconnaître et combattre la discrimination qui existe dans de nombreux domaines.

En conclusion ces deux phrases résument le bien fondé de tout ce travail : « le plaisir de réfléchir et de créer ensemble » ; « mes élèves ont bien conscience qu’aujourd’hui ou dans quelques années, grâce à eux, les choses peuvent changer ».

Toutes les phrases entre guillemets et en italique sont extraites des retours qu’ont pu faire les enseignants sur ce travail dans leur classe.

 

Remise des prix aux associations

Les proviseurs des deux établissements gagnants le Lycée français -Mlf de Palma et le Lycée français-Osui d’Agadir ont chacun remis un chèque aux associations de leur choix.

Le lycée de Palma a remporté les 1er et 3ème prix et s’est vu attribué de la part de la Mlf un chèque de 3000 euros et un autre de 1000 euros.

Le mercredi 26 juin dernier, à l’occasion de la fête de fin d’année du Lycée Français de Palma, ont été remis les 1er et 3ème prix du concours Mlf « C’est ton droit ». L’ensemble de la communauté scolaire avait alors pu découvrir ou redécouvrir les projets primés en mai dernier lors du Congrès annuel de la Mlf à Saragosse.

Les élèves de CM2 et les élèves de 2nde, gagnants du concours et à l’honneur ce jour-ci, ont accueilli les représentants des deux associations locales choisies : la Fondation Minyonès et la Croix Rouge Espagnole. Le Lycée de Palma est partenaire de ces deux associations depuis plusieurs années sur de nombreux projets pédagogiques et, en les choisissant, les élèves avaient souhaité les remercier en les associant à leurs productions et à cette belle récompense.

La fondation Minyonès, qui a reçu un chèque de 3000 euros, s’occupe des enfants de l’île de Majorque qui se trouvent dans des situations familiales délicates et qui ont besoin de retrouver un certain équilibre. Son représentant a, dans son discours de remerciements, souligné son attachement particulier aux valeurs de solidarité, de respect et d’entraide que défendait le Lycée à travers les réalisations du concours. Cette somme servira à améliorer un peu plus la qualité de vie des enfants dont s’occupe l’association.

La Croix Rouge a reçu un chèque de 1000 euros correspondant au 3ème prix du concours et l’utilisera également pour des projets liés à l’enfance.

C’est non sans émotion que s’est clôturé ce très beau projet pour lequel s’étaient investis plus de soixante-dix élèves et une dizaine d’associations.

Le lycée d’Agadir a reçu un chèque de 2000 euros pour sa place de 2nd

La Mission Laïque Française a organisé le concours « C’est ton droit ! », “Le droit à la non-discrimination” pour le 25anniversaire de la Convention Internationale des droits de l’enfant.

Dans ce contexte, le lycée français a choisi de construire un projet autour de la problématique des enfants abandonnés d’Agadir, d’où le titre : « Une famille, tous les enfants y ont droit ! »

Le 2e prix (2000 euros) pour l’Association Tazzanine a été remis lors d’une cérémonie le 22 mai 2014 en présence de représentants de l’Association, du CVL, des élèves de la classe de 1ère ES et de leurs parents.

Bravo aux élèves de 1ES et à leurs professeurs pour leur implication dans cette action humanitaire.

Ces associations ont été très heureuses de recevoir ces chèques qui leur permettront d’aider les enfants en souffrance.